Les humains ont toujours été attirés par les belles choses. Qu’il s’agisse d’un coucher de soleil, d’un paysage ou d’un objet magnifiquement conçu, l’émotion qu’ils nous provoquent est profondément ancré dans notre psyché. Notre tendance à garder les choses que l’on estime belles s’explique par notre instinct de préservation. Dans cet article, nous allons explorer pourquoi les belles choses activent notre instinct à en prendre soin.
Le sens du beau
Bien que la définition même de la beauté puisse changer, nous sommes unanimement plus attirés par ce qui est beau. La beauté est source de réconfort et d’estime de soi car elle nous pousse à être à l’écoute de nous-même et à faire confiance à ce que nous ressentons.
Même si la beauté conserve une part de subjectivité, il apparaît que nous sommes significativement plus attirés et réceptifs aux formes symétriques et proportions parfaites. Ces dernières ont même été théorisées grâce au nombre d’or, une formule mathématique utilisée depuis l’Antiquité dans l’architecture et l’art.
En revanche, le sens du beau peut varier d’un individu à l’autre car il dépend de l’expérience personnelle. Ce qui nous plait le plus est souvent ce qui nous renvoie à une vie imaginaire en lien avec nos aspirations. En possédant un objet, on aspire à la vie qui va avec.
Notre avis sur la beauté, notre rapport au beau évolue avec le temps. Influencé par l’évolution de nos aspirations et de notre environnement, l’évolution de notre sens du beau s’explique aussi par la plasticité de notre cerveau.
L’art et le beau suscitent les réactions sensorielles. Et pas seulement !Susciter des émotions est le propre de l’art. Qu’elle nous plaise ou nous déplaise, les émotions ressenties devant une œuvre traduisent le rôle de nos sens dans la perception de ce qui nous entoure.
Cette interprétation par notre corps de notre environnement crée un lien émotionnel. Par le toucher, la vue ou l’odorat, notre corps mémorise toutes les informations dont il dispose et crée ainsi des réactions sensorielles et émotionnelles.
Ce phénomène a une explication scientifique : face à une sculpture, une peinture, une musique, notre cerveau sécrète de la dopamine. Cette hormone, associée au désir et au plaisir, qui est également appelée hormone de l’amour. Ainsi, comme l’amour, l’art contribue à notre bien-être, ce qui en fait d’avantage une nécessité qu’un luxe.
Des chercheurs de l’University College de Londres ont réussi à identifier la partie du cerveau correspondant au sens du beau. Leur expérience a été de montrer différents types de sculptures à un échantillon de personnes. Les avis ont différé mais lorsque la sculpture était considérée comme belle, c’est toujours le cortex orbitofrontal médian qui réagissait. Cette partie du cerveau est très souple et se modifie très facilement avec l’expérience, ce qui explique notre capacité à nous familiariser, à prendre goût et à éduquer notre œil aux belles choses. Notre sens du beau s’exerce avec le temps, l’expérience et la variété de notre environnement.
Notre volonté de préserver les objets qui anime notre sens du beau est donc tout à fait naturelle, physiologique. La beauté des choses qui nous entourent crée une réaction émotionnelle d’attachement et de bien-être, alors pourquoi donc s’en séparer ?
Un instinct de préservation, vieux comme le monde
Dès notre existence primitive, notre cerveau était programmé pour rechercher des environnements sûrs et sains pour nous protéger de tout potentiel danger. Les environnements présentant des signes de détérioration ou de danger, tels que la saleté, la dégradation ou l’obscurité, peuvent être perçus comme des menaces pour notre sécurité. En revanche, les environnements qui présentent des signes de vie, de prospérité et de beauté sont considérés comme sûrs et sains. Notre instinct de préservation était donc déjà étroitement lié à notre sens du beau.
Notre besoin de conserver, voire de collectionner les objets est également assez ancien. Au sein de toutes les civilisations on trouve des objets investis d’un devoir de mémoire ou de représentation. Cette notion est au cœur de la relation affective que nous pouvons nouer avec les objets qui nous entourent, par cette capacité à y déposer des parties de nous-mêmes et de notre mémoire. Ils nous sont particuliers car ils évoquent un moment spécial dont le souvenir est ravivé à chaque regard. La perte d’un objet peut d’ailleurs être déchirante par la perte du souvenir qu’il représente.
Notre instinct de préservation nous aide à mieux faire face au sentiment de solitude. Être entouré d’objets permet de combler un vide et nous rassure. Nos petites vulnérabilités quotidiennes peuvent être adoucies par ces objets précieux porteurs de mémoire et avec qui nous créons des liens très personnels.
Chez Hyléria, nous sollicitons cet instinct de préservation en créant nos flacons comme on crée un bijou. Conçus pour vous accompagner dans vos moments de bien-être, de réconfort, nos soins ont pour mission de protéger votre peau mais aussi la nature qui nous entoure.
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